Havard, pour ceux qui sortent juste de leurs grottes, est une université américaine, mais aussi un fond d’investissement puissant avec plus de $41 milliards à son actif. Il s’agit d’un mélange du fond de pensions de l’université et des dons des anciens élèves.
Ce fond d’investissement vient de déclarer ne plus investir dans les énergies fossiles dans l’espoir d’influencer les acteurs du secteur à décarboner leurs productions énergétiques et pousser la production d’énergie verte.
Beaucoup applaudissent le mouvement de l’université comme un vrai pas en avant, mais n’y a-t-il pas d’autre alternative pour influencer un secteur que de l’abandonner ? Engine n. 1, une autre approche Engine n. 1 est un fond d’investissement américain “engagé”. Afin d’influencer directement Exxon Mobil, une entreprise spécialisée dans l’extraction de pétrole, Engine n. 1 a investi $40 millions, obtenant ainsi 0.2% des actions de l’entreprise. La stratégie d’Engine n. 1 est d’investir dans les entreprises et de les pousser aux changements de l’intérieur, pour la rendre plus attractive aux investisseurs et ainsi gagner de l’argent. Ce mouvement est un peu l’opposé des short-sellers qui parie sur la baisse du cours d’une action et vont ensuite convaincre de revendre les actions (souvent grâce à des révélations ou enquêtes) pour faire trébucher l’entreprise en bourse et gagner le pactole. Le gouvernement des Pays-Bas Enfin, il y a une troisième option, que les Néerlandais ont essayés : les recours en justice. L’association “Friends of the Earth” et 17 000 co-signataires ont portés plainte contre Shell, car son plan de réduction d’émissions était trop faible. Il y a plusieurs méthodes pour influencer et pousser au changement, dans tous les cas le moteur ne vient pas de l’entreprise, mais d’une force extérieure :
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Harvard vs Engine n. 1
